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Une interview : Alexis Flamand – Le Cycle d’Alamänder

L’Épaule d’Orion : Bonjour Alexis Flamand. C’est un immense plaisir de t’avoir sur l’Épaule d’Orion. Avant de te proposer cette interview, nous avons un peu échangé, et il m’a semblé qu’il serait intéressant que l’on revienne sur quelques points discutés. Tout d’abord, qui es-tu Alexis Flamand ? Et puis, c’est quoi ce chien ?

Alexis Flamand : Ce n’est pas un chien, c’est un démon-du-troisième-cercle-en-partant-de-la-gauche. Combien de fois faudra-t-il le dire ?

Quant à parler de moi, j’ai peur de ne pas être très doué pour ça. Je suis un instituteur avec une vie parfaitement normale, voire routinière (j’adore la routine). Le seul détail intéressant est qu’à 47 ans, je suis toujours aussi passionné par le jeu (de plateau, de rôle, vidéo) et par l’imaginaire en général (SF, fantasy, fantastique). Ah, j’aime aussi beaucoup le rock progressif. Tiens, ça fait pas mal de choses, finalement.

EpO : Pour ceux qui ne le savent pas, l’histoire éditoriale du Cycle d’Alamänder est complexe et torturée. Il y a tout d’abord eu la publication du premier tome en 2008 chez l’Olibrius Céleste. Puis la série est reprise en 2011 chez L’homme sans nom qui publie 4 tomes sur 5 jusqu’en 2014. Pourtant la série marche bien et les retours des lecteurs sont très positifs. Enfin, la maison d’édition LEHA, créée par Jean-Philippe Mocci, reprend tout le Cycle qu’elle publie en 3 tomes après redécoupage, entre 2017 et 2018. Comment se sont faits la rencontre avec J.-P. Mocci et le travail éditorial pour cette nouvelle sortie ?

AF : La rencontre s’est faite par l’intermédiaire de Didier Guiserix, auteur bien connu dans le milieu du jeu de rôles, à qui j’avais offert ma saga. Didier a beaucoup aimé et en a parlé autour de lui, notamment à JP qu’il connaissait bien. Résultat : aujourd’hui je travaille avec Leha, ce qui me ravit car c’est un éditeur honnête et compétent avec qui je suis très heureux de collaborer. J.-P. Mocci n’apprécie d’ailleurs pas beaucoup le terme d’éditeur et préfère celui de facilitateur. Un terme qui en dit long sur sa manière de travailler !

EpO : Le Cycle d’Alamänder démarre, trompeusement, comme un cycle de Light Fantasy. abyssesL’humour est omniprésent, sous de multiples formes. (En préparant cette interview, je riais tout seul dans le métro en me remémorant certaines blagues récurrentes). Pourquoi écris-tu, pourquoi de la fantasy, et pourquoi es-tu si drôle ?

AF : Désolé, je vais répondre dans le désordre.

Pourquoi de la fantasy ?

J’ai toujours été attiré par l’écriture, mais ce qui m’a réellement mis le pied à l’étrier est qu’à un moment dans ma vie de lecteur je n’ai tout simplement plus réussi à trouver de la fantasy qui me « nourrisse ». Je déplorais, à tort ou à raison, les histoires interchangeables et les créatures peu originales servies et resservies jusqu’à la nausée. C’est comme si, en SF, beaucoup d’auteurs s’étaient mis à truffer leurs histoires de vers des sables sous prétexte qu’Herbert en avait mis dans son cycle de Dune !

À force de pester sur cette pluie d’ouvrages alimentaires qui n’avaient, à mes yeux, comme seule vocation que celle d’occuper le terrain afin d’écarter la concurrence et de maximiser les profits, je me suis contraint à me prendre par la main et, au lieu de râler, de proposer quelque chose puisque j’étais si malin. Aujourd’hui, je peux remercier ces tristes ouvrages car c’est grâce à eux qu’Alamänder existe !

Pourquoi écrire ?

Tout d’abord, pour me faire un peu d’argent. Être enseignant ne rend pas riche. J’ai une famille à nourrir, et l’exploitation de mes névroses sous la forme d’histoires farfelues était la manière la plus efficace de devenir célèbre dans la mesure où je ne sais pas jouer de la guitare.

Cela dit, détestant écrire et adorant avoir écrit, je frétille toujours de joie lorsqu’un lecteur me confie avoir passé de bons moments en compagnie de mes histoires. Dans ces cas-là, je me dis finalement que l’argent n’est pas si important et que j’écris en fait parce que cela console tout simplement mes lecteurs de vivre.

Pourquoi je suis si drôle ?

En commençant à concevoir ma petite création égoïste, je me suis interdit de m’interdire quoi que ce soit. En d’autres termes, lorsque j’avais une idée, je la plaçais si elle me paraissait bonne sans me soucier de son degré de « folie ». Et comme je passe une partie de mon existence à faire le pitre ou à provoquer, forcément, cela finit par transparaître à demi-mot…

Malgré cela, je suis toujours un peu gêné lorsqu’on présente Alamänder comme de la fantasy humoristique. Je me suis en effet donné tellement de mal pour proposer une intrigue fouillée, des rebondissements intéressants et des personnages attachants que voir Alamänder réduite à l’humour me fait toujours un peu tiquer (gentiment). Imagine un restaurateur qui proposerait une chouette pizza dégoulinante de ses quatre fromages et à laquelle il ajouterait une touche de parmesan. On viendrait alors le voir pour lui commander sa pizza au parmesan. Lui répondrait : « mais vous savez, y’a plein d’autres choses dedans ! Du jambon de pays, des pepperonis, des cornichons, des… » et le client répondrait : « Woah, ça a l’air trop bon ! Mettez-moi deux pizzas au parmesan ! »

Pour cette raison, je dis toujours que j’écris de la fantasy avec de l’humour plutôt que de la fantasy humoristique. L’humour est donc présent, mais je ne pense pas que ce soit le cœur de ce que j’essaie de faire. Bon sang de bois, j’espère que c’est le cas.

EpO : Le souci des détails apportés dans les descriptions de la faune et de la flore, l’invention d’une biologie propre à Alamänder, le développement de tout un bestiaire, sont des éléments très marquants du Cycle. C’est même assez unique. D’où t’est venue cette envie de pousser si loin le réalisme scientifique ?

AF : J’ai fait tant bien que mal des études scientifiques et j’aime beaucoup tout ce qui tourne autour de la science, que celle-ci concerne la biologie, la physique, la chimie… Pourquoi de tels développements ? Parce qu’il n’y a rien de mieux pour rendre vraisemblable une création que de la présenter sous un aspect scientifique ! Qu’importe si le vernis s’écaille un peu dans le temps, l’important est de le rendre crédible au moment de la lecture. Et le plus amusant est que certains passages qui semblent pseudo-scientifiques sont parfaitement réels : ainsi, la ghréline, aux consonances fantasy insolites, est présentée dans un tome comme étant l’hormone de l’appétit, employée par un assassin pour abattre sa cible.  L’amusant dans ce cas est que cette hormone existe bel et bien et qu’elle se nomme de cette manière !

L’autre point de l’utilisation de la science est que c’est pour moi une constante occasion d’émerveillement. Il n’est parfois pas besoin d’aller se promener dans des univers parallèles pour croiser l’incroyable. Pourquoi les aigles voient-ils si bien ? Parce que leur globe oculaire est tubulaire ! Il fonctionne donc à la manière d’une lunette télescopique ! Pourquoi les dauphins peuvent-ils manger sous l’eau sans risquer de se noyer ? Parce que leur trachée ne s’arrête pas au niveau de l’œsophage mais le traverse de part en part !

Quel besoin d’aller inventer des créatures incroyables quand celles que nous côtoyons le sont déjà ? J’écris peut-être de cette manière pour rendre une forme d’hommage à cette réalité si incroyable qui nous entoure.

D’autre part, cette démarche scientifique particulière est souvent l’apanage de la SF : l’auteur part d’un concept et le pousse dans ses retranchements en essayant d’imaginer ses tenants et aboutissants. La particularité, dans le cas présent, serait peut-être d’avoir traité la fantasy à la manière d’un écrivain de SF.

EpO : Je suis vraiment très curieux de savoir comment tu as développé les deux types de magie présents sur Alamänder. Encore une fois, de manière quasi scientifique. Quelle fut ton inspiration ?

AF : Concernant la magie YArkhanie, elle est fort simple puisqu’elle s’appuie sur les programmes informatiques. Après tout, un sortilège n’est-il pas une recette, une suite d’instructions ? Pourquoi ne pas pousser ce concept plus avant en associant à un sortilège des sous-sortilèges comme il existe des sous-programmes ? Il semble hardi de rapprocher deux concepts qu’à priori tout sépare, mais la définition de l’imagination n’est-elle pas précisément cela : créer des liens entre des concepts qui n’en ont pas à priori ?

Concernant la magie organique mehnzotaine, elle provient de la synthèse des protéines par les ribosomes. Ces organites se fixent en effet sur des ARN messagers, eux-mêmes créés à partir de notre ADN, et « lisent » ces ARN. Au fur et à mesure de cette lecture, des acides aminés sont assemblés un par un comme les perles d’un collier. Ce chapelet d’éléments, une fois terminé, se replie sur lui-même d’une certaine manière en fonction de sa composition, et c’est sa forme caractéristique qui lui permet d’assurer sa fonction. Si ça, ce n’est pas de la magie !

Il me semblait intéressant de rapprocher ce processus de l’aura du mage, que celui-ci tisserait en longs rubans dont l’épaisseur et la densité produiraient au final un sortilège « protéique ». La différence est qu’un tel sort modifie la réalité plutôt que des éléments chimiques. Mais n’est-ce pas finalement la même chose ?

citadelle

EpO : Dans une de mes chroniques sur le Cycle, j’avais exprimé une déception devant le passage au second plan du héros Jonas dans le second tome. Depuis, lors de notre échange, tu m’as dit que tu avais souhaité éviter le côté super héros et que tu trouvais les « gentils » un peu trop lisses. Pourrais-tu nous dire comment tu envisages les personnages dans le cycle, qui en compte beaucoup, et comment tu les travailles individuellement ?

AF : Je pense que dans tout auteur se cache un schizophrène dont chaque personnage constitue l’une des « voix ». Et donc, lorsqu’un personnage émet telle idée ou telle parole, l’auteur puise dans son panel de copains imaginaires pour coller à ce qu’il veut exprimer et avec la manière dont il veut l’exprimer. Nous savons tous que nous abritons en nous plusieurs entités : enfant, parent, mari, etc. Pourquoi ne pas rentabiliser ces différents masques sociaux pour se faire un peu de blé (carnivore) ?

Je ne les travaille donc pas, je puise dans ce qui existe déjà. Et quand je veux dire quelque chose, je réfléchis à qui serait le plus adapté à cette manière de parler. Je ne suis pas comme ces auteurs qui vous diront « mes personnages vont un peu où ils veulent et je les suis ». Pour moi, c’est de l’affectation. Un auteur place sa caméra et fait du jeu d’acteur : « toi, tu dis ça à tel moment en te plaçant ici ». Si les personnages commencent à faire ce qu’ils veulent, c’est que l’auteur a décidé de lâcher la bride à son inconscient. Il est évident que l’inconscient travaille beaucoup à notre insu à ce que va être l’histoire lorsqu’elle se dévoile à notre conscient, mais je préfère garder un maximum de maîtrise des événements car cela me permet de placer au mieux rebondissements et coups de théâtre. La créativité, dans mon cas, est donc un processus industriel. ^^

Pour revenir à Jonas, malgré son ingéniosité et sa répartie, il demeure quelqu’un qui veut faire le bien – même s’il fait parfois le contraire sans le vouloir ! C’est pour cette raison, je crois, que je l’ai affublé très tôt d’un compagnon un peu moins lisse, le démon Retzel. Celui-ci constitue le côté politiquement incorrect de Jonas qu’un héros du « bien » ne peut décemment pas exhiber.

EpO : Sans rien dévoiler, le troisième tome du Cycle, la Nef Céleste, révèle non pas un mais nefcelestedeux twists radicaux. C’est une  paire de baffes. Tout ce que l’on croit savoir sur Alamänder, ses habitants, sa magie, son histoire, ses dieux, est remis en cause. Cela m’a totalement conquis et j’ai hurlé au génie. Je n’ai personnellement pas souvenir d’un autre livre dans lequel un renversement d’une telle ampleur s’opère. C’était un peu osé non ? Mais qu’est-ce qu’il t’a pris ?

AF : Voir ma réponse précédente ! Quand j’avais une idée et pour peu que celle-ci me paraisse bonne, je l’employais sans état d’âme. Alamänder est finalement un plaisir égoïste : je le considère comme mon petit parc d’attractions personnel dans lequel rien ne me fait plus plaisir que d’inviter autant d’êtres humains que possible. La seule condition est d’accepter que le Grand Huit puisse retourner un peu l’estomac…

Est-ce que les retournements étaient osés ? Sans doute, mais comme en tant que lecteur j’adore prendre des baffes, il est naturel qu’en tant qu’auteur j’apprécie d’en donner. Cela dit, tu as raison : lorsque j’ai mis en œuvre les retournements dont tu parles, et même si ceux-ci étaient prévus dès le début car c’est finalement sur eux que reposent l’intrigue, je me suis dit, mi-inquiet, mi-sale gosse : « là, je vais peut-être perdre des lecteurs ». Il semble en fin de compte que j’ai peut-être gagné mon pari car je reçois plus de compliments à ce sujet que de demandes de remboursement.

EpO : Tu écris dans la postface une phrase que j’ai notée : « Mais Alamänder n’est pas qu’une suite d’aventures saugrenues. C’est une fable sur le pouvoir. » Tu veux extrapoler sur cette idée et sur les thématiques sous-jacentes du Cycle ?

AF : La phrase que tu cites est elle-même suivie dans la postface d’une explication longue et ennuyeuse. Il faut vraiment que je remette ça ? Soit. Je me suis toujours posé des questions sur la nature du pouvoir : quel est-il ? Peut-il être exercé avec pertinence ? Qui peut l’exercer de cette manière et comment ? Ma réponse personnelle est celle qu’a mise en place le Questorat dans le roman : la véritable autorité ne peut être que celle qu’on vous octroie tacitement, et le seul pouvoir légitime est celui d’être écouté. Toute autre forme d’autorité est annonciatrice de tyrannie. Alamänder, entre autres thèmes, s’amuse à explorer différentes facettes de ce qu’est le pouvoir et joue avec celles-ci comme avec des billes dans un sac : Ernst qui l’assume de manière décontractée et cynique, Edrick qui s’inquiète de savoir ce qu’il va en faire, Jon qui le fuit, Rachelle qui le désire par-dessus tout, Lia qui n’en a cure, etc.

Quant à l’idée sous-jacente du cycle, elle est la suivante : finalement, ce libre arbitre avec lequel nous nous dépêtrons depuis des centaines de milliers d’années est-il une bénédiction ou l’instrument inéluctable de notre perte ?

EpO : On parle beaucoup de la situation difficile des auteurs ces temps-ci. Et ça ne va pas s’améliorer. C’est peut-être encore plus difficile pour les auteurs de SFFF qui est un genre qui souffre d’une faible reconnaissance en France. Dans une interview récente, J.-P. Mocci disait avoir structuré le projet LEHA dans le cadre d’une réflexion globale autour des romans et des jeux de rôle. Toi-même, tu es très impliqué dans la création de jeux de rôle. Tu as même créé un système de jeu dans l’univers d’Alamänder, l’Aura Engine. Quels sont tes projets futurs ? Romans, jeux, élevage de démons du troisième cercle en partant de la gauche ?

AF : Oui, être auteur a toujours été très difficile, entre les éditeurs peu scrupuleux et les distributeurs qui tentent d’étrangler les premiers. Hélas, une nouvelle étape est aujourd’hui franchie avec le statut d’auteur qui, plus que jamais, est considéré comme un ouvrier spécialisé dans la création de mots à la chaîne. Le plus triste est que c’est l’État qui enterre aujourd’hui notre statut.

Cette situation survient aussi sans doute un peu à cause de nous, auteurs, qui acceptons de nous laisser faire si facilement. Certains d’entre nous sont capables d’avaler les pires couleuvres rien que pour la vanité de pouvoir se dire « publié », et ce n’est pas le syndrome de l’imposteur qui permettra de nous donner de la valeur, y compris à nos propres yeux.

Ma position sur le sujet est simple et pragmatique : je ne suis pas un entêté. Si Alamänder ne me rapporte pas assez, j’arrêterai d’écrire, décision qui est pour moi un luxe car j’ai une autre activité à côté. Le fait est tout simplement que je ne peux pas me permettre de passer des années sur un ouvrage pour qu’au final celui-ci ne soit pas lu. J’ai une vie de famille, des enfants dont je dois assurer l’avenir, d’autres activités qui m’intéressent, et je ne me vois pas passer du temps sur une activité à fond perdu. Je ne suis pas non plus assez plein de moi-même pour être présent sur des salons avec pour seule satisfaction celle d’y être présent.

Mes futurs projets ? Il y a des choses dans l’air avec plusieurs maisons d’édition de jeu de rôle : Black Book Edition, LEHA et La Loutre Rôliste. Je termine aussi (c’est un scoop car nous ne l’avons pas encore annoncé) un texte pour un projet que je mène en compagnie de Guillaume Tavernier, illustrateur et créateur de grand talent avec qui je suis ravi de travailler. Préparez-vous à nous suivre dans des régions sauvages et pleines de dangers !

EpO : Pour finir, avant d’adorer la Nef Céleste, j’avais été très critique sur le second tome, La Citadelle de Nacre. Quelle sera ma punition ? Un pique-nique nudiste dans le champ de blé carnivore, un duel de tiens-moi-la-barbichette avec Maek, ou un dîner avec Retzel ?

AF : Et pourquoi pas les trois ? Note que des variations sont possibles : pique-nique nudiste avec Retzel ou avec Maek !

Critique envers le deuxième tome ? Ma foi, comme je te l’ai déjà dit en privé, c’est le jeu ! Et cela donne d’autant plus de prix à ta chronique du troisième tome ! (chers lecteurs de l’Épaule D’Orion, vous pouvez d’ailleurs passer directement à la lecture de celle-ci).

EpO : Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à ces questions. Et s’il te plait, si tu pouvais ne pas oublier ton chien en partant, ce serait sympa, merci !

AF : Nom d’un skorj en bois, ce n’est pas… Ah, j’ai compris. Humour !

Merci à toi de m’avoir donné l’occasion de m’écouter écrire, pour avoir pris le temps d’analyser et d’écrire des chroniques aussi détaillées et pertinentes (sauf la deuxième), et tous mes vœux de succès pour l’Épaule d’Orion !

L'interview sur le site de L'Epaule d'Orion

Agenda

Librairie De plume et d'Epée, à Crémieu, les 29 et 30 octobre 2022 pour deux jours de dédicace et une soirée jeu de rôle !

A propos du Cycle

Les tomes du Cycle sont :

1. La Porte des Abysses

2. La Citadelle de Nacre

3. La Nef Céleste

10 bonnes raisons de lire Alamänder

- C'est encore mieux que Fantomette contre Sauron
- Vous voulez plagier un bouquin de Fantasy, pourquoi pas celui-là ?
- Vous aimez le blé carnivore
- Vous aimez les pieuvres en général
- Vous n'avez rien d'autre à faire pour le moment
- Vous êtes un adulte responsable, vous n'avez pas à vous justifier
- Vous voulez une excuse pour glander au boulot ( d'habitude vous lisez l'annuaire )
- Tellement de personnes disent du mal d'Alamänder que ça mérite le détour
- Vous êtes la cible d'un odieu chantage dont je suis l'instigateur pour vous obliger à le lire
- Vous ne le savez pas encore, mais vous allez mourir dans peu de temps. Pourquoi ne pas prendre les dernières minutes qui vous restent pour commencer un chouette bouquin ?

10 bonnes raisons de ne PAS le lire

- Vous êtes un canard, vous ne savez donc pas lire
- Vous êtes mort
- Votre belle-mère s'appelle Gisèle Alamänder
- Vous ne savez pas que ce roman existe et vous n'avez même pas internet, de toute façon
- Ça manque de sexe, de sang et de harengs
- Il n'y a pas de nain, de troll, de dragon, d'orque, de mort-vivant, d'elfe, d'elfe noir, d'elfe des forêts ni d'elfe des plages
- Je préfère SAS
(Oui, je sais, ça ne fait que 7 raisons. Vous ne pensez tout de même pas que je vais continuer à enfoncer mon bouquin, non ?)